Des membres des Pussy Riot, groupe contestataire russe, ont été attaqués par des cosaques, gendarmes mobilisés pour assurer la sécurité pendant les Jeux Olympiques d’hiver. Lors d’une manifestation que six membres du groupe organisaient contre Vladimir Poutine – un concert improvisé intitulé « Poutine va vous apprendre à aimer la mère patrie » – deux membres du groupe et un photographe les accompagnant ont reçu des coups de fouet et des gaz lacrymogènes.
Des blessés transportés à l’hôpital
Blessés, certains d’entre eux sont ensuite allés se faire soignés dans un hôpital de Sotchi. La police, arrivée tard sur les lieux, n’a procédé à aucune arrestation. Deux de ces jeunes femmes, Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina, sortaient de 21 mois de détention dans un camp suite à une condamnation pour « hooliganisme ». En réalité, « une prière punk » dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, qui les avait fait connaître dans le monde entier. Le déroulement des Jeux Olympiques à Sotchi est pour ce groupe contestataire l’occasion de manifester leur désaccord avec le pouvoir en place, si toutefois celui-ci accepte de les laisser s’exprimer !