Chercher à plaire : un état normal
Vaste question qu’on pourrait se poser sur le divan d’un psychanalyste. Vouloir plaire est normal, vouloir plaire à tout le monde, un peu moins. Sans virer dans les extrêmes ou le pathologique, la question de vouloir plaire peut s’avérer saine. Ce dont il est question dans cet article, est ce qui incite les gens à vouloir séduire. Ce qui nous pousse à vouloir plaire. On pourrait répondre simplement à cette question en se disant que ce qui pousse à séduire ou à plaire est seulement l’envie d’être aimé ; la quête d’amour. Or, on peut avoir trouvé l’amour, être en couple, et pourtant toujours avoir envie de séduire, de plaire à d’autres personnes. Sans que pour autant il n’y ait de passage à l’acte. Ou également être en couple et avoir quotidiennement envie de plaire à nouveau à l’être aimé. Le reconquérir jour après jour. Donc force est de constater que ce qui meut ces envies est au-dessus de la simple quête d’amour, qu’elle soit d’autrui ou de soi-même. Car il n’y a pas de séduction possible sans une bonne estime de soi.
Pourquoi on veut plaire
Il y a d’abord le challenge. En séduisant, on se prouve à soi-même qu’on est plaisant. Ce qui est gratifiant. L’attraction, la séduction sont des états grisants. Dans cette relation qui implique un tiers, on se rend compte qu’on peut choisir, être choisi, se trouver. Le jeu de la séduction est agréable, et ne laisse pas de place à la monotonie ou la routine. Sans pour autant se transformer en tableau de chasse, la séduction, le fait de plaire, apporte cela. Cela induit une vie sociale épanouie et épanouissante. Il est également intéressant de connaître notre capacité à déclencher du désir, de l’envie chez l’autre. Même s’il ne s’agit pas de guérir une blessure narcissique, cela peut contribuer au boost d’égo, chose dont tout le monde a besoin. La séduction c’est capter l’attention de l’autre. Établir un colloque singulier, une relation privilégiée entre nous et un autre être humain. Et, où que ce prémisse de relation, qui commence par la séduction, nous mène, cela donne lieu à des instants magiques. Toutes les composantes qui entrent en jeu dans la séduction ne laissent pas place à la lassitude. Il y a dans un premier temps l’intérêt que peut susciter notre conversation, viennent ensuite des jeux de regard, puis la séduction physique, l’attraction de deux corps, tout ça saupoudré par un soupçon de mystère des premiers temps, cela explique toute envie de séduction. Toutes ces petites choses qui font partie de la vie nous poussent à séduire. La séduction est un jeu, un challenge, un booster d’égo.
Les clés de la séduction
En matière d’attraction, nous ne sommes pas tous égaux : on plaît à certains, moins à d’autres… Il y a un mystère qui régit les lois de l’attraction, qui pousse à éprouver cette loterie sans limites. Il y a également un plaisir à plaire, que l’on a depuis notre plus tendre enfance. On aime tous être aimé. Lorsque cet amour nous a été abondamment apporté dès le plus jeune âge, la confiance en soi se construit. Or, sans confiance, on ne peut instaurer un schéma de séduction. Ce qui nous pousse à séduire est juste la preuve qu’on est vivant, heureux. Tant que cela ne vire pas dans les extrêmes, comme vouloir plaire à tout le monde, ou encore vouloir plaire à tout prix, l’envie de séduire est saine et normale. On entend souvent parler d’égo avec une petite consonance négative, or cette quête de séduction nourrit notre égo juste ce qu’il faut !
