Est-il plus normal pour un homme de tromper sa femme, que pour une femme de tromper son mari ?
A ces questions, une réponse vient facilement : même si la croyance populaire veut que ce soit l’homme qui trompe plus facilement sa conjointe que l’inverse, ce phénomène est en train d’évoluer et, à ce niveau-là aussi, la parité est en train de prendre de l’ampleur.
Une évolution sociale
Dans cet univers ultra-sexué, car il s’agit bien de sexe dont on parle, les choses sont peu à peu en train de changer, et la révolution sexuelle qui a eu lieu dans les années 60-70 a notamment décomplexé nombre de femmes aujourd’hui très à l’aise avec leurs envies. Les relations de couple en sont affectées, et cela touche également la vision de l’infidélité. Autrefois considérée comme honteuse et réservée à la gent masculine, elle est désormais érigée en véritable mode – ce qui implique à la fois des avantages et des dommages collatéraux pour certaines relations amoureuses.
De nouvelles approches sentimentales
De plus en plus de personnes franchissent le cap de l’adultère, pour le meilleur comme pour le pire. Jouer avec les sentiments n’est jamais anodin, et la banalisation de ce phénomène a apporté son lot de dégâts et de gâchis. Néanmoins, il est un aspect positif qui est que les gens ressentent de moins en moins le besoin de se cacher. Par conséquent, tromper son ou sa partenaire ne se fait quasiment plus dans l’ombre, au détour d’un hôtel bon marché payé en liquide ou lors de séminaires à l’étranger. Si les deux conjoints sont partants, une relation libre peut même s’installer, qui transforme l’infidélité en simple « amusement » toléré – voire même encouragé ! Cependant, il faut pour cela que les deux partenaires soient d’accord dès le départ.
Des clichés qui perdurent
De nos jours, il est plus tolérable de voir un homme tromper sa femme que l’inverse. Lui est un vrai Don Juan, un tombeur, et puis ses copains peuvent le couvrir en cas de suspicion. Mais si une femme trompe son mari, elle passe immédiatement pour une fille facile, une manipulatrice. On la considère comme froide, calculatrice. Et ce n’est pas seulement la société qui le pense, mais la femme elle-même. C’est ainsi qu’il est parfois difficile pour la femme de passer le cap.
Il est bien sûr plus simple d’entretenir une relation adultère si l’on est un homme sans enfant qui ne vit pas avec sa conjointe « officielle ». Une femme ayant déjà des enfants n’aura pas le même degré de liberté. Seules les femmes qui sont dispensées de tels devoirs sociaux peuvent plus ou moins facilement entretenir une relation adultère. Dans tous les cas, même si ce phénomène tend à se banaliser de plus en plus, il n’est jamais conseillé d’entretenir de relation extraconjugale et de jouer avec les sentiments de l’autre. Que l’on soit un homme ou une femme, les dégâts sont les mêmes et peuvent mener à la rupture. Si quelque chose va mal dans son couple et que l’on est tenté d’aller voir ailleurs, il est plus sain de chercher à trouver une solution apportant moins de souffrances.