Vous avez passé de bons moments avec votre secrétaire ou avec une personne rencontrée sur un site adultère, pendant que votre femme vous attendait patiemment à la maison, pensant que vous étiez à cette interminable réunion du conseil d’administration de votre entreprise. C’est le genre de situation courante de votre vie, jusqu’au jour où votre femme découvre le pot aux roses, et qu’elle décide alors de partir vivre chez ses parents, chez une amie, de ne plus répondre à vos appels. Quelque part, elle a mentionné le mot « divorce ». Et c’est justement la seule raison pour qu’elle vous adresse encore la parole. Car autrement, elle ne veut plus rien entendre de vous. Mais au fond de vous, vous commencez à vous rendre compte que vous n’avez plus vraiment envie de la retenir. Vous commencez alors à envisager cette possibilité. Et c’est justement le mot de passe « obligatoire » pour que votre femme accepte de vous revoir.
Cette situation est normale et logique.
Car même si les relations adultères sont de plus en plus répandues, une grande partie de la société a du mal à accepter l’adultère. Lors du mariage, on se jure fidélité, il est donc normal que quand l’un déraille, l’autre veuille tout remettre en cause.
A partir de là, les choses peuvent très vite s’accélérer. Si le couple est d’accord, chacun va vouloir que cela se termine au plus vite. On s’empresse de se tourner vers un juge afin de demander d’un commun accord le divorce, pour cause… d’infidélité.
Cependant, il ne faut pas oublier que les moeurs changent très vite. L’infidélité est de plus en plus autorisée de nos jours, par la société d’abord, puis par l’individu lui-même qui commence à autoriser, ou à tolérer plus exactement, son conjoint à aller voir ailleurs.
Quand l’infidélité mène droit à la rupture…
L’infidélité n’est pas la cause du divorce
Il faut mettre en évidence une réalité : l’infidélité n’est pas la cause du divorce, ce n’est que l’événement qui marque le début du processus. Un homme qui trompe sa femme, ou une femme qui trompe son mari, est en réalité à la recherche de quelque chose plus ou moins importante. Il ou elle veut combler un vide créé par son conjoint pour une raison ou pour une autre (manque de présence à cause d’un parcours professionnel, manque d’affection ressenti par le père quand la maman se retrouve très occupée par les enfants…).
A partir de cet instant, les choses peuvent évoluer de plusieurs manières. Il est possible que le « fautif » se ressaisisse et vienne combler ce vide. Mais l’infidélité peut aussi combler ce vide et rétablir l’équilibre par exemple. Néanmoins, si le vide grandit, cela peut mener à la perte d’affection pour l’autre, jusqu’à ne plus rien ressentir. Ce qui pousse encore un peu plus vers l’infidélité, mais cette fois, pour des raisons plus profondes. Car au lieu de chercher une présence et de combler les vides charnels, on recherche désormais une véritable relation amoureuse. Ce qui va sûrement mener à la séparation.
L’infidélité peut donc ne pas être la vraie cause du divorce, mais un acteur prépondérant vers la réalisation de celui-ci, qui devait se produire de toute façon, tôt ou tard.
