La société change. S’il y a quelques années encore, l’infidélité ne se pardonnait pas, de nos jours, elle est devenue si banale qu’on dirait que si une femme apprenait que son mari la trompait, elle trouverait cela presque normal. Elle pique une crise pour la forme, mais au fond elle sait qu’elle pardonnera facilement, après quelques chantages. Une nouvelle forme de problème est donc apparue auprès des infidèles : « doit-on mentir à sa femme ? Doit-on lui dire la vérité ? ». Alors qu’avant, personne ne soupçonnait l’existence de ces questions.
La gravité de la situation
Avant tout, quelles ont été les circonstances de votre adultère ? Avez-vous passé une nuit avec une collègue de bureau accidentellement ? Avez-vous une relation régulière avec une voisine de palier ? Avez-vous une double vie ? Regrettez-vous vos actes ? Ou allez-vous continuer ? Chaque relation adultère est unique, et la décision d’avouer ou non dépendra réellement de la situation. En effet, il est plus facile de dire, « chérie, je me suis retrouvé dans le lit d’une prostituée cette nuit, je ne me souviens de rien car j’étais complètement ivre », que « chérie, je mène une double vie avec une femme depuis 5 ans, on a un enfant, et tous habitent dans une maison que je loue pour eux ». Dans le premier cas, cet événement peut se pardonner facilement, tandis que dans le second cas, soyons honnête, mentir à sa femme paraît plus judicieux.
L’aveu est un drame
Quelles que soient les raisons qui vous poussent à avouer votre adultère, il faut avoir en tête que l’aveu, même accompagné des meilleures intentions possibles, va créer un drame auprès de votre couple. Ce qui est tout à fait normal, car aucune femme ne peut réellement rester de glace en apprenant que son mari la trompe. Ainsi, avant d’avouer, préparez-vous à assumer vos actes. Reparlons de la gravité de la situation, évoquée ci-dessus. Et reconnaissons que plus la situation est grave, plus les conséquences seront lourdes. A la limite, le coup d’un soir en étant très saoul peut ne se terminer qu’avec des cris, et des mots doux de la part de l’homme, et peut-être quelques jours sur le canapé du salon, puis de bons moments pour se retrouver.
L’aveu est un acte de bonne foi
Passé le moment de crise, la femme peut se rendre compte que le fait que vous avez avoué est une très bonne chose. Elle peut avoir de nouveau confiance en son mari, si elle sait qu’il va avouer à chaque fois qu’il va la tromper (même si ce n’est pas forcément le cas). Elle a aussi en tête que si l’homme a avoué, c’est qu’il culpabilise. Il ne risque donc pas de refaire la même erreur, rien que pour éviter cette situation de remords (et c’et le cas). Pour une femme, un homme qui avoue son adultère est un homme qui reconnaît ses erreurs, qui reconnaît l’évidence qu’un problème existe au sein du couple, et qu’il est prêt à en parler, pour ne pas que la situation s’aggrave.
Le jour où elle l’apprendra
Ne connaissez-vous pas cette phrase : « En plus, ce qui m’a fait le plus mal, c’est de l’apprendre de la bouche de quelqu’un d’autre » ? Ainsi, avec une femme, une faute avouée est réellement une faute à demi pardonnée. Mais à consommer avec modération. Il est vrai que le mensonge comporte des risques, mais même si en mentant on évite les problèmes, quand viendra le jour où votre femme l’apprendra, vous allez vous dire qu’il aurait mieux fallu le lui dire avant.