Quelles sont les MST ou maladies sexuellement transmissibles ? SIDA, hépatite B ou C, herpès génital, syphilis, blennorragie, chlamydiose, condylomes, chancre mou… Elles se nomment ainsi. Elles sont causées par des virus ou des bactéries et se transmettent pendant les rapports sexuels. Peu après la découverte des ravages du SIDA et autres maladies sexuellement transmissibles, on a longtemps annoncé que l’abstinence et la monogamie étaient de loin les meilleurs moyens de se protéger. Seulement, quand on parle d’adultère, les mots ne peuvent guère avoir leur place. Car ce que l’on recherche avant tout dans une relation adultère, ce sont les relations sexuelles avec un autre partenaire, si on veut parler d’abstinence, il faut choisir une autre activité. Avec le choix même de l’adultère, on doit laisser la place aux risques de MST. Les infidèles doivent alors se tourner vers d’autres moyens de protection. Cependant, rien ne vous empêche de vous protéger, en utilisant les moyens traditionnels, même s’ils ne sont en rien garantis. Lors des actes sexuels, ne vous précipitez pas trop, pensez à vous protéger avant. Dans notre société d’aujourd’hui, les hommes et les femmes réagissent différemment à propos des MST. Si les femmes se sentent plus concernées, les hommes pensent être moins vulnérables, et évitent même d’en parler. Et pourtant, ils encourent exactement les mêmes risques. Les hommes sont même les plus concernés, puisqu’ils propagent plus les MST que les femmes.
Le dialogue
Pour commencer, il est important de parler du passé de votre partenaire, et de vous-même avec les maladies sexuellement transmissibles. Demandez-lui de quand date son dernier dépistage, ou s’il n’est pas malade actuellement. Il faut inviter l’autre à s’exprimer, à évacuer toute honte pour éviter les MST. Au contraire, mieux vaut prévenir que guérir. Même s’il est parfois difficile d’évoquer ce sujet, c’est un passage obligé pour protéger au minimum votre santé. Attention, si votre partenaire ne semble pas sûr de lui, il peut y avoir anguille sous roche. Il faut reconnaître que ce n’est pas chose facile, mais il faut s’y prendre avec tact. Imaginons un couple qui discute sur Internet, sur un site adultère, le MST n’est sûrement pas un sujet à évoquer trop tôt, mais bien plus tard, quand les rendez-vous ont été fixés, comme une sorte de parenthèse pour se rassurer. Il n’y a pas lieu de se fâcher ou d’être choqué de toute façon, c’est pour le bien de tous.
Continuez à vous protéger
Et même si votre partenaire vous assure à 100% qu’il n’est pas infecté du tout, vous devez continuer à vous protéger pour éviter les MST. D’abord, pendant l’acte, les préservatifs sont de mise. Il ne faut jamais les oublier chez vous si vous êtes un homme. Et pour les femmes, si votre amant n’en a pas emmené, envoyez-le en chercher à la réception de l’hôtel ou à l’épicerie d’en face. Il ne va pas rechigner, puisqu’il a trop envie. Et puis, il peut très bien comprendre vos angoisses, car il court exactement les mêmes risques. Surtout, ne soyez pas tolérante dans ce cas. Puis, choisissez un dépistage régulier, même si entre-temps vous n’avez pas changé de partenaire. En effet, vous êtes peut-être fidèle, envers votre mari et votre amant (pour une femme), mais rien ne garantit que ces derniers le soient. C’est aussi une raison pour continuer à vous protéger. Entre-temps, ils peuvent très bien aller voir ailleurs. Après tout, on parle d’adultère, d’infidélité, de tromperie, de mensonge… on n’est sûr de rien, de ce que disent les autres acteurs. Si vous pouvez les convaincre, il serait aussi mieux que vos partenaires en fassent autant.
